Les
femmes ont été prévenues de notre arrivée. En attendant
les
retardataires, elles exécutent les danses traditionnelles au rythme
d'un tambourin. Les chants qui les accompagnent, alternent solo et
choeurs. Les danseuses s'approchent des invités, espérant un billet
qu'il faut leur poser sur le front. Elles se partagent ensuite l'argent
récolté.. |
J'ai
toujours ma caméra avec moi pour témoigner des
besoins
du village. Nous espérons que notre aide leur
permettra d'améliorer leur quotidien. Ce groupement
de femmes semble dynamique et nous espérons que cette volonté de
progrès stimulera aussi les villages voisins. |
Notre
première visite à ce village date de Janvier 2006. Ce village avait
besoin d'un local pour stocker les céréales, afin de ne plus
être
tributaire des marchands, des aléas climatiques, et ainsi réguler les
stocks. Les bénéfices réalisés par la vente des excédents, quand les
cours sont à la hausse, sont réinvestis ou partagés entre les membres
du groupement. |
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Les
céréales sont traitées contre les parasites et ne pourront être
consommées que 6 mois plus tard. Ces réserves permettent d'éviter la
famine et régulent le marché. |
Nous
avons financé en 2008 un moulin à manioc pour produire de la farine
appelée "garri". Les villageois nous ont demandé en octobre 2008, un moulin pour
égrener le maïs, mais provisoirement, la communauté de Péréré leur a
prêté une machine manuelle. Ce sera
toujours mieux que de faire
l'égrenage à la main! |
Les hommes
se sont engagés à entretenir le matériel. Ils ont participé à la
construction du magasin de stockage. Ils vendent leurs propres récoltes au
groupement de femmes. |