Association
 Bana du Bénin
Aide Humanitaire au Bénin


Association régie par la loi 1901-Reconnue d'intérêt Général en mars 2006

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L'ORPHELINAT, LE DISPENSAIRE

la communauté

En 1983, des missionnaires installent une communauté religieuse dans le village de Péréré, afin de venir en aide à la population.

 En 1987, des religieuses d’une communauté italienne, les sœurs « ALBERTINES » de TURIN, les rejoignent, avant de construire à leur tour des bâtiments, puis un dispensaire pour soigner, souvent gratuitement, les malades qui viennent de plus en plus nombreux.

En 1997, elles construisent un orphelinat où elles reçoivent et élèvent une moyenne de 30 enfants. La plupart sont orphelins, mais on y trouve aussi des « enfants sorciers* ». La mortalité des mamans est importante, souvent due à des grossesses rapprochées, des jumeaux, des accouchements à domicile, des problèmes d’hygiène, etc.. Peu nombreuses sont les femmes qui accouchent à la maternité, malgré des campagnes de sensibilisation, mais la maternité est parfois loin, les moyens de transport aléatoires et les coutumes tenaces.

*  Un enfant est dit « sorcier » quand il naît par le siège ou les pieds, ou quand sa première dent sort en haut au lieu d’en bas.

·         Les parents le laissent alors mourir, quand ils ne demandent pas à l’"exécuteur" de s’en charger.

        Quand elles en ont connaissance, les religieuses les recueillent à l’orphelinat. Ils seront adoptés après leurs 2 ans par des familles qui n’ont pas les mêmes croyances (au sud du Bénin par exemple).
 

Quand un enfant n’a plus sa maman, il n’a plus de nourriture, car aucune femme n’accepte de donner le sein à un autre enfant que le sien, pensant que cela lui porterait malheur. Il ne reste plus alors que l’orphelinat, où le lait en poudre nourrira les enfants jusqu’à leurs 2 ans. Ils seront alors repris par la famille, élevés par une grand-mère, une tante, ou la nouvelle femme du papa.

Au dispensaire arrivent, parfois de très loin, des adultes malades (paludisme, hépatites, plaies, etc..) et des enfants souvent malnutris. Une infirmière essaie de les soulager, aidée dans son diagnostic par les analyses du petit laboratoire.

LaboJonas et Jacquelineorphelinsenfant malnutriprélèvementLe labo

les orphelins

les malnutris


(Le technicien de laboratoire, JONAS, a été formé par Jacqueline GUIBERT pendant 2 mois et demi en 2003. Il est aujourd’hui très utile et efficace.)

Une pharmacie complète aujourd'hui le centre, et chaque malade repart avec des soins et les médicaments nécessaires. Pour les cas plus graves, il est envoyé à l'hôpital de zone le plus proche à NIKKI (32 km).


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